Jack l'éventreur

• Les faits :

À Londres dans le quartier de Whitechapel, le 31 août 1888, une femme fut retrouvée égorgée à Buck’s Row. Une enquête a rapidement été menée par la police mais elle n’apportait pas de résultat, il n’y avait aucun témoin ni indice sur la scène de crime.
Le 8 septembre 1888, un autre corps fut retrouvé à Hanbury Street. Cette fois ci encore, personne n’était présent à l’instant du meurtre. De plus les indices retrouvés près du corps n’appartenaient pas au tueur mais à des résidents du quartier. À partir de ce moment, les habitants prirent peur et la presse jouait sur cela pour attiser les rumeurs.
La nuit du 30 septembre, le tueur commet un double meurtre en 1h d’intervalle. La première victime fut retrouvée à Berner Street et la seconde à Mitre Square. À Goulston Street, un policier retrouva une partie du tablier de la deuxième victime ainsi qu’une inscription à la craie sur un mur de briques. Il était écrit :
(Les Juifs sont les hommes qui ne seront pas accusés pour rien)

Plusieurs lettres furent ensuite envoyées aux journalistes et aux policiers :

Spoiler:

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Les deux premières lettres s’avèrent être des fausses écrites par un journaliste qui voulait lancer des informations intéressantes.

Spoiler:

Le dernier meurtre fut encore plus sanglant et violent que les autres, en effet le corps de la victime était méconnaissable.

• Les victimes :

- Mary Ann Nichols : Égorgée puis poignardée le matin du 31 août 1888, elle avait 43 ans.
- Annie Chapman : tuée le 8 septembre 1888 vers 4h du matin, elle avait 47 ans. Le tueur l’a éviscéré et a prélevé son utérus.
- Élizabeth Stride : première victime de la nuit du 30 septembre 1888, elle avait 45 ans. Le tueur a été interrompu lors de la mutilation.
- Catharine Eddowes : deuxième victime du 30 septembre 1888, elle avait 46 ans. Le tueur a prélevé un de ses reins et son utérus.
- Mary Kelly : assassinée et fortement mutilée le 9 novembre 1888 entre 5h et 6h du matin, elle avait 25 ans. Le tueur a emporté son cœur.

• Le tueur et son mode opératoire :

L’identité du tueur est encore aujourd’hui un mystère. Son surnom lui, provient d’une lettre envoyée au directeur d’un journal portant la signature «Jack the Ripper».
Il avait pour habitude de tuer la nuit ou au petit matin dans les rues de Whitechapel. Il s’attaquait à des prostituées plus ou moins alcooliques ayant la quarantaine. Il s’approchait d’elles, les étranglait puis les égorgeait à l’aide d’un long couteau et ensuite il prenait du temps pour les mutiler.
Il conservait le plus souvent un trophée (utérus ou cœur) de chacune de ses victimes.

• Motivations et raisons des meurtres (avis personnel) :

Toutes les victimes sont des prostituées, ce qui montre qu’il a des raisons personnelles à attaquer ce genre de personnes. Elles étaient toutes alcooliques ou ayant des problèmes avec l’alcool.
De plus la plupart ont la quarantaine et leur utérus a été prélevé, il pourrait donc y avoir un rapport avec la figure maternelle.
La dernière victime, plus jeune que les autres, a été fortement mutilée et le tueur a retiré son cœur : il peut donc s’agir cette fois ci d’un meurtre passionnel. En effet le tueur se serait éprit de la jeune femme et ensuite aurait découvert qu’elle était prostituée ce qui aurait poussé à la tuer. De plus cela pourrait expliquer la ‟pause” d’environ 1 mois dans ses meurtres, le temps qu’il aurait passé à fréquenter la dernière femme.
Il se pourrait qu’il soit d’origine étrangère, maniant mal la langue anglaise, l’inscription (le soir du double meurtre) possède une faute d’orthographe. Une lettre envoyée au dirigeant du Comité de Vigilance de Mile End (le 16 octobre) comportait elle aussi de nombreuses fautes d’orthographe. Il se peut qu’elle soit fausse mais plusieurs indices nous montrent le contraire : une partie de rein accompagnait la lettre, or lors du dernier meurtre un rein a été retiré, il pourrait provenir de la victime. De plus, toutes les lettres les plus ‟plausibles” (d’être réelles) ont été signées «Jack the Ripper» sauf celle-ci. Alors qu’on sait que ce surnom a été inventé par la presse pour rendre les articles plus croustillants.

Le tueur est donc probablement un homme d’origine étrangère d’une vingtaine d’années, ‟traumatisé” par une mère vraisemblablement prostituée et qui avait des penchants pour l’alcool.